Victoire : Malabar s’engage contre les nanoparticules dans l’alimentation

En mai 2017, la marque Malabar a été rachetée à Mondelez par la société d'investissement Eurazeo. Le 12 février 2018, l'entreprise française Carambar and Co, filiale à 100% du groupe CPK (lancé par Eurazeo), a annoncé avoir retiré de ses chewing-gums Malabar le dioxyde de titane. Cette modification, survenue "fin 2017", "n'apparaîtra sur les emballages qu'à la fin du premier semestre 2018". En juin 2016, des analyses avaient été réalisées par le LNE à la demande d'Agir pour l'Environnement et avaient révélé la présence de nanoparticules de dioxyde de titane (diamètre moyen de 183,6 nm). La mention [nano] aurait dû figurer dans la liste des ingrédients comme l'exige le Réglement européen INCO. Nous avions interpellé Mondelez par un courrier en date du 30 juin 2016 resté sans réponse. Malabar appartient depuis 2012 au groupe Mondelez International. Concernant sa politique d'entreprise, Mondelez informe sur son site internet qu’il n’utilise pas de nanotechnologie : « Currently we’re not using nanotechnology ».